Tripping The Live Fantastic (1990)

Album Cover

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INTRODUCTION

Après l'échec certain de l'album Press To Play en 1986, suivi par l'intermède musical de l'album russe Back In The USSR, Paul renoue avec le succès en produisant l'une de ses oeuvres majeures, Flowers In The Dirt, dont la qualité est comparable à celle d'un Band On The Run ou d'un Tug Of War.

Flowers In The Dirt a le mérite de reposer sur la collaboration de McCartney avec Elvis Costello, mais il bénéficie également du support d'un ensemble de très bons musiciens, expérimentés et bien connus dans le métier. Paul a su rassembler ces musiciens autour de lui pour reformer un groupe solide. C'est ce groupe qui lui permettra d'enchaîner la sortie de Flowers In The Dirt avec une tournée mondiale des plus prestigieuses. En effet, cette véritable équipe reconstituée autour de Paul, lui donne toutes les bases pour reprendre la route 10 ans après sa dernière tournée effectuée avec Wings (tournée de 1979 au Royaume-Uni).


LE "PAUL McCARTNEY WORLD TOUR"

Le "Paul McCartney World Tour" démarre en septembre 1989 à Oslo en Norvège, après une répétition générale au Playhouse Theatre de Londres. Elle durera 10 mois pour s'achever finalement au Soldier Field Stadium de Chicago, fin juillet 1990. 

07/89   London (répétition)   Angleterre
08/89   New York City (conférence de presse)   USA (NY)
09/89   Oslo, Gothenberg, Stockholm   Norvège, Suède
10/89   Hamburg, Frankfort, Paris, Dortmund, Munich,
Rome, Milan, Zurich
  Allemagne, France, Allemagne, Italie, Suisse
11/89   Madrid, Lyon, Rotterdam, Los Angeles   Espagne, France, Pays-Bas, USA (Californie)
12/89   Chicago, Toronto, Montreal, New York City   USA (Illinois), Canada, USA (NY)
01/90   Birmingham, Londres   Angleterre
02/90   Detroit, Pittsburgh, Worcester, Cincinnatti,
Indianapolis, Atlanta
  USA (Michigan, Pennsylvanie, Massachusetts, Ohio, Indiana, Georgie)
03/90   Tokyo, Seattle, Berkeley   Japon, USA (Washington, Californie)
04/90   Tempe, Irving, Lexington, Tampa, Miami, 
Rio de Janeiro
  USA (Arizona, Texas, Kentucky, Floride), 
Brésil
05/90        
06/90   Glasgow, Liverpool, Knebworth   Ecosse, Angleterre
07/90   Washington, East Rutherford, Philadelphie, Ames, Cleveland, Raleigh, Foxboro, Chicago   USA (DC, New Jersey, Pennsylvanie, Iowa, Ohio, Caroline du Nord, Massachusetts, Illinois)


Cette tournée gigantesque comportera
102 concerts donnés dans 13 pays devant plus de 2.800.000 spectateurs. C'est un véritable succès : le spectacle offert est grandiose, la qualité du son irréprochable et la performance du groupe exemplaire.

Paul au piano. Paul propose à son public tout ce qu'il désire:
  • des nouvelles compositions tirées de son  dernier album, 
  • des standards issus de ses périodes Wings et solo, 
  • de nombreux classiques des Beatles,
  • et quelques bons vieux rock and roll des années 50. 

Et tout ce répertoire ravit plusieurs générations de fans dont la mémoire collective est parfaitement stimulée par la restitution impeccable de ces vieux standards dont Paul est tantôt le père, tantôt l'héritier.

Paul au piano.


La tournée est en partie destinée à soutenir les "Amis de la Terre" (
Friends Of The Earth), association écologique dont l'attachement à la défense de l'environnement est évidemment partagé par Paul: 

"Save the Planet !" 

déclare Paul en interrompant ses concerts...

La tournée se verra attribuée le titre de "
Tournée Internationale de l'Année" par Performance Magazine, un journal consacré aux concerts.

Linda et le succès d'un soir

Linda et le succès d'un soir

Paul à la basse Parmi les concerts les plus mémorables de cette tournée, on se rappellera plus particulièrement de ceux donnés au Maracana Stadium, Rio de Janeiro, Brésil. Le premier jour, 132.000 spectateurs se rendent au stade pour assister au show, un score des plus hauts pour Paul. Le deuxième jour, c'est carrément 184.000 personnes qui se déplacent, établissant ainsi un nouveau record mondial pour le plus gros concert donné dans un stade dans l'histoire du rock and roll.

On se souviendra également du concert de Liverpool, en juin 1990, pour lequel Paul fait son retour sur scène dans sa ville natale, et dans lequel il interpréte un pot-pourri exceptionnel et mémorable de quelques chansons Beatles dédiées à son vieux frère John Lennon. Les spectateurs auront ainsi droit à une interprétation rare de chansons éminemment "Lennonesques" comme Strawberry Fields Forever, Help! et Give Peace A Chance.

Paul à la basse

Enfin, on retiendra la participation de Paul et de son groupe au concert de charité du Knebworth, en juin 1990.


LE GROUPE

Linda McCartney aux claviers Comme déjà dit plus haut, les concerts sont impeccablement interprétés par le même groupe qui a enregistré Flowers In The Dirt

En dehors de Paul (basse, piano, guitares) et de Linda (claviers), nous avons donc la chance d'entendre Robbie McIntosh (guitare électrique), Hamish Stuart (guitares, basse), Chris Whitten (batterie) et Paul "Wix" Wickens (claviers). 

Linda McCartney aux claviers

Avant de travailler pour McCartney, Robbie McIntosh, originaire de Londres, avait notamment joué avec Chrissie Hynde au sein du groupe The Pretenders. 

Hamish Stuart, lui, non seulement avait joué dans différents groupes dont le Average White Band, mais avait également composé des titres pour Diana Ross, The Temptations et Jeffrey Osborne.

Chris Whitten, pour sa part, avait déjà fait son apparition au côté de Paul avant la réalisation de Flowers In The Dirt. En effet, c'est lui qui tenait la batterie sur la plupart des titres de l'album
Back In The USSR enregistré en 1987. 
Robbie McIntosh à la guitare électrique

Robbie McIntosh à la guitare électrique

Enfin, à tout ce groupe vient se joindre Paul "Wix" Wickens pour tenir les claviers. Wix n'a pas participé aux sessions de Flowers In The Dirt, mais sa compétence relève clairement de son passé comme musicien de studio aux côtés de grands noms comme Status Quo, Barry Manilow, The Pretenders ou Paul Young.


LES CHANSONS DE LA TOURNEE


Les chansons de la tournée font l'objet d'un double-CD intitulé Tripping The Live Fantastic, qui regroupe 37 titres enregistrés tout au long des 102 concerts donnés par Paul et son groupe. L'album sort en Novembre 1990 et reste dans les charts US pendant 16 semaines, atteignant la 26ème meilleure place pendant une semaine.

Electrique Paul

L'album démarre avec Showtime, mélange sonore du bruit des coulisses avec celui du rituel auquel se livre le groupe chaque soir pour retrouver toute son énergie avant de rentrer sur scène.

L'album propose ensuite tout ce qui a fait le répertoire de Paul pendant la tournée: 6 chansons des Wings ou en solo, 15 classiques des Beatles, 6 extraits du dernier album, 7 vieux standards du rock and roll, et 2 compositions inédites signées par le groupe.

 

Electrique Paul...

Parmi les extraits du dernier album, Flowers In The Dirt, on trouve tout d'abord Figure Of Eight, morceau idéal pour chauffer la salle dès l'introduction.

Rough Ride, et surtout le très électrique We Got Married, sont là également pour rapidement projeter la foule dans l'univers du rock "McCartneysien".

Put It There, l'un des meilleurs morceaux de Flowers In The Dirt, est la ballade acoustique idéale pour laisser le public souffler un moment, tout en le noyant dans la joie romantique et nostalgique propre à ce type de compositions écrites par Paul. 

This One, ballade joyeuse et My Brave Face, rock à la mode Beatles, sont les deux autres titres qui entraînent la foule dans les méandres du dernier album studio de Paul.

Rockin' Paul

Rockin' Paul...

Chris Whitten, au solo de batterie pour Coming Up Paul parcourt également le répertoire issu de ses vingt années en solo et avec les Wings. 
On retrouve donc certains des titres traditionnellement interprétés sur scène par Wings lors des tournées de 1975 et 1976, comme
Band On The Run, Maybe I'm Amazed, Jet et Live And Let Die

Coming Up, qui avait fait son apparition au répertoire lors de la tournée Wings de 1979, est également reconduit pour la tourné de 1989. Enfin, une nouveauté fait son apparition, avec Ebony And Ivory, autre n°1 des hits obtenu par Paul pendant les années 80.

Chris Whitten, au solo de batterie pour Coming Up

Au delà de ses titres solo, Paul accorde une part importante du répertoire à ses compositions Beatles vers lesquelles il revient plus volontiers que lors des tournées précédentes. Le World Tour 89/90 inclut donc 15 titres Beatles, soit presque la moitié du répertoire. De nombreux artistes reprennent actuellement des chansons des Beatles écrites par Paul: pourquoi lui, son auteur, ne le pourrait-il pas ?

On retrouve donc certains titres joués sur scène par Wings en 1975, comme The Long And Winding Road, The Fool On The Hill ou Yesterday. Paul interpréte également Got To Get You Into My Life et Let It Be, titres apparus au répertoire lors de la tournée Wings de 1979.

On trouve également une interprétation de Eleanor Rigby, déjà repris en studio quelques années auparavant pour la réalisation de l'album Give My Regards To Broad Street, ainsi que Get Back et I Saw Her Standing There, deux titres repris par Paul sur scène lors du Prince's Trust Concert en 1986.

Paul en répétition avant le concert.

Paul en répétition avant le concert.

Improvisation électrique sur Sgt. Pepper's... Arrivent maintenant les véritables "nouveautés" Beatles introduites par Paul pour ce répertoire 1989, avec notamment  Things We Said Today, sublime ballade de 1964 n'ayant pas pris une ride et bénéficiant d'une interprétation des plus solides de la part du groupe. 

Rajoutons à cela quatre rocks dévastateurs avec Birthday, Can't Buy Me Love et Back In The USSR, qui entraînent le public vers une euphorie certaine, comme le mythique Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band qui donne lieu à une longue improvisation électrique à 3 guitares (Paul, Robbie et Hamish), pendant laquelle les musiciens prennent un plaisir évident, au même titre que les spectateurs.

Improvisation électrique sur Sgt. Pepper's...

Enfin, et pour allumer les briquets, Paul reprend cet autre titre mythique qu'est Hey Jude, merveilleuse ballade chantée à l'unisson avec le public. Pour conclure le show, Paul choisit de reprendre le medley qui termine l'album Abbey Road (dernier album des Beatles), à savoir Golden Slumbers / Carry That Weight / The End.

Paul accepte donc plus facilement de renouer avec le passé. Il reprend même quelques vieux standards du rock and roll, qui ont inspiré sa jeune carrière de Beatles et auxquels il continue à rendre hommage. 
On a donc le plaisir d'écouter
Crackin'Up (McDaniel), Twenty Flight Rock (Fairchild / Cochran), Sally (Haines / Leon / Towers), Ain't That A Shame (Domino / Bartholomew), If I Were Not Upon The Stage (Sutton / Turner / Bowsher), Don't Let The Sun Catch You Crying (Greene) interprétée par Hamish Stuart, et Matchbox (Perkins) dont la version reprise ici est assez différente, et bien meilleure, que celle jouée par les Beatles eux-mêmes dans leurs premières années.

Enfin, deux titres, dont la composition est créditée à l'ensemble du groupe, sont intégrés dans le répertoire figurant sur Tripping The Live Fantastic: un morceau instrumental, Inner City Madness, et une excellente ballade, Together.

Old Paulie still rockin'

Old Paulie still rockin'...


LES SINGLES

  • Birthday sort en octobre 1990, avant l'album Tripping qui lui sort en novembre. Ce single contient 4 titres :
    • Birthday (Lennon/McCartney), même version que celle de l'album Tripping The Live Fantastic, enregistrée au concert du Knebworth, le 30 juin 1990.
    • Good Day Sunshine (Lennon/McCartney), version enregistrée au concert de Montreal, le 9 décembre 1989.
    • P.S. Love Me Do (Lennon/McCartney), enregistrée au Maracana Stadium de Rio, le 21 avril 1990. Cette chanson faisait partie de la version japonaise de l'album Flowers In The Dirt.
    • Let'Em In (McCartney), enregistrée au concert de Tokyo, le 5 mars 1990.
  • All My Trials sort en novembre 1990. Il contient :
    • All My Trials, un traditionnel arrangé par McCartney et apparaissant sur la version mono-CD de l'album, Tripping The Live Fantastic Highlights.
    • C Moon (McCartney), enregistrée au concert de Milan, le 26 octobre 1989.
    • Mull Of Kintyre (McCartney/Laine), enregistrée au concert de Glasgow, le 23 juin 1990.
    • Put It There (McCartney), même version que celle de l'album Tripping The Live Fantastic.
  • Une deuxième version de All My Trials sort en décembre 1990 avec:
    • All My Trials et C Moon, mêmes versions que plus haut.
    • le fameux medley regroupant Strawberry Fields Forever / Help / Give Peace A Chance (Lennon / McCartney) chanté par Paul en hommage à John Lennon, au concert de Liverpool le 28 juin 1990.
  • The Long And Winding Road sort fin 1990. Il contient :
    • The Long And Winding Road (Lennon / McCartney), même version que celle de l'album Tripping The Live Fantastic.
    • C Moon (McCartney)
    • Mull Of Kintyre (McCartney/Laine)
    • Put It There (McCartney)

 


BOOTLEGS ET VIDEO

La sortie de Tripping The Live Fantastic est accompagnée par l'édition en 1991 d'un film réalisé par Richard Lester sur la tournée du World Tour et intitulé Get Back. Cette superbe vidéo nous fait revivre des extraits de différents concerts un peu partout dans le monde et couvre une grande partie du répertoire interprété lors de ce tour. De plus, la caméra de Lester s'est largement attardée sur les attitudes et les réactions du public, conférant une chaude atmosphère à l'ensemble du document vidéo.

Les concerts de la tournée 89/90 ont été largement piratés et un nombre conséquent de bootlegs circulent avec une qualité de son variable, mais assez bonne en moyenne.

 

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